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Sélection de l’actualité RSE & RH : l’Essentiel – avril 2024

Recrutement circulaire, burn-out, éthique et intelligence artificielle, CPF, transition pro et métiers à impact positif

1 – #RPS : le burn-out peut-il frapper en début de carrière ?

2 – #Recrutement : et si on appliquait le principe circulaire ?

3 – #IA et éthique : pour une utilisation responsable de l’IA générative en entreprise.

4 – #Métiers : comment transiter vers un métier à impact positif ?

5 – #Marque Employeur : valoriser les difficultés surmontées dans les parcours professionnels.

6 – #Formation : 100€ à débourser pour les salariés mobilisant leur CPF.

1 – #RPS : le burn-out peut-il frapper en début de carrière ?

5% à 10% de la population active française souffrirait de burn-out apprend-on dans cet article du Monde, soit entre 1,5 million et 3 millions de personnes.

Source : livre Rescapés du burn-out (Les Arènes, 2023)

Quels sont les profils de personnes ou les moments à risque à surveiller dans une carrière professionnelle ?

  • Les jeunes actifs et les femmes seraient particulièrement touchés.
  • Le début de la vie professionnelle constitue une période particulièrement à risque.

« Les jeunes peuvent faire l’expérience d’une désillusion face à un métier longtemps fantasmé. Notamment quand les entreprises affichent des valeurs qui sont ensuite bafouées au quotidien, engendrant ainsi une souffrance éthique chez leurs recrues »

  • Pic de burn-out autour de la trentaine, en raison de paramètres démographiques :

« C’est le moment où on commence à avoir des enfants, où les premiers couples se séparent. Le risque diminue ensuite avec l’ancienneté (…) la maternité est un facteur propice au burn-out, tout comme les inégalités professionnelles ou encore intrafamiliales ».

Article Le Monde

2 – #Recrutement : et si on appliquait le principe circulaire ?

Quelle activité engendre une perte de 95% des «ressources captées», perdues car non utilisées ?

Vous pensez immédiatement aux ressources matérielles ou énergétiques. Il s’agit du recrutement !

Malgré les tensions du marché du travail, 95% des candidatures reçues pour une offre d’emploi ne débouchent pas sur une embauche.

Qu’apporterait le recrutement circulaire aux entreprises ?

Le premier bénéfice serait d’améliorer l’efficacité du recrutement, en économisant du temps. D’après l’article d’Harvard Business Review, on estime que le matching entre les besoins d’une entreprise et le candidat adapté prendrait entre 48 à 72h, alors que le temps moyen actuel pour un cadre est de 11 semaines, dont une grosse part pour le sourcing.

3 – IA et éthique : pour une utilisation responsable de l’IA générative en entreprise.

Les entreprises qui souhaitent exploiter la puissance de l’IA générative, sans mettre en danger leurs données, leurs processus, leur gouvernance et leur culture doivent se préparer.

C’est en résumé le propos développé dans ce récent article que nous partageons.

En entreprise, l’utilisation de l’intelligence artificielle générative comporte des risques notamment en matière de protection de la propriété intellectuelle, de cybersécurité et concernant la fiabilité de certains résultats.

“Les entreprises seraient imprudentes, si elles adoptaient cette technologie sans mettre en place au préalable une approche globale, comprenant une stratégie clairement définie, une bonne gouvernance et un engagement en faveur d’une IA responsable.”

L’auteur rappelle qu’il faut garder à l’esprit que l’IA générative ne vise pas à délivrer la vérité, mais à maximiser la plausibilité ou la crédibilité, sur la base de ses données d’entraînement. En raison de son fonctionnement basé sur le principe des probabilités, il arrive à l’IA de produire des réponses obsolètes, biaisées ou discriminatoires. Et cela pose problème.

Vous souhaitez mener une réflexion sur l’intelligence artificielle générative et sensibiliser à ces enjeux ?

Le cabinet Eureka Time accompagne les directions pour promouvoir un usage éthique et responsable de l’intelligence artificielle. Contactez-nous.

4 – #Métiers : comment transiter vers un métier à impact positif ?

Vous recherchez à donner plus de sens à votre carrière ?

Savez-vous qu’il s’agit d’une des principales motivations citées par les personnes qui entament un bilan de compétences ou envisagent une reconversion ?

Les métiers à impact positif et durable intéressent de nombreux candidats et salariés motivés à l’idée de contribuer aux engagements RSE des entreprises.

En tant que catalyseurs de changement positif, ces métiers représentent dans l’imaginaire la promesse d’allier épanouissement personnel et engagement.

Quels sont les 3 conseils à suivre pour réaliser cette transition professionnelle ?

1) Réaliser un bilan de compétences approfondi.

2) Explorer les possibilités de carrière offertes.

Les métiers concernés couvrent un large spectre de compétences et de domaines :

  • finance durable,
  • analyse des risques ESG
  • achats et sourcing responsables ;
  • performance énergétique et environnementale ;
  • mobilité durable ;
  • responsabilité sociétale des entreprises, etc.

3) Se former aux compétences clés des métiers de la RSE.

Qu’il s’agisse de développer ses connaissances techniques et juridiques dans ce domaine, de renforcer la maîtrise des outils et des techniques nécessaires pour réaliser un reporting extra-financier, d’évaluer des risques ESG ou encore de comprendre les fondamentaux de l’économie circulaire.

Retrouvez ces conseils dans cet article.

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5 – #Marque Employeur : valoriser les difficultés surmontées dans les parcours professionnels

Encourager les candidats et les salariés à évoquer leurs échecs alors qu’on parle de carrière, c’est ce que propose la dernière campagne LinkedIn #worthitresume de L’Oréal.

Eva Longoria et d’autres ambassadrices du groupe interpellent les femmes sur l’importance des échecs dans la construction de leur carrière et succès.

L’objectif de cette campagne “highlight my failures” ?

Donner confiance aux femmes en valorisant l’échec, l’apprentissage, l’authenticité, la prise de risque, etc. J’ai particulièrement apprécié la manière avec laquelle Jean Claude Le Grand, le DRH du groupe l’a partagée.

Et vous, que pensez-vous de cette campagne ?

6 – #Formation : 100€ de participation demandée aux salariés en plus de son CPF

A partir du 1er mai, les salariés souhaitant mobiliser leur compte CPF pour réaliser une formation devront participer à son financement à hauteur de 100€.

Le sujet du reste à charge était en discussion depuis plusieurs semaines, 10% du montant de la formation avait été évoqué. Il s’agit finalement d’un forfait de 100€ qui est demandé aux salariés. La mesure ne concerne pas les demandeurs d’emploi.

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