Se préoccuper de la santé et se soucier du bien-être de ses collaborateurs doit être une priorité commune aux dirigeants, DRH et managers. Si nombreuses sont les entreprises à réaliser l’importance d’initier une démarche de qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), il n’existe pour autant aucune solution toute faite à dupliquer.
Nous vous proposons dans cet article quelques données chiffrées issues d’enquêtes et de rapports qui confirment l’importance du bien-être et son impact sur la performance.
« Pour plus du tiers des actifs en emploi, le travail favorise le développement des capacités et du
Enquête Travail et bien-être psychologique, mars 2018.
bien-être. »
Le travail favorise ainsi le développement des capacités et du bien-être pour un peu plus du tiers des actifs en emploi. On constate également que la contribution du travail au bien-être psychologique respecte le gradient social habituel. Ainsi, les plus diplômés et les plus qualifiés ont un travail plus épanouissant.
Pour autant, des professions relativement peu qualifiées et à grande majorité féminine, telles que les coiffeurs, les employés de maison, les assistantes maternelles, etc. figurent également parmi les métiers pour lesquels le travail contribue au bien-être.
Le travail contribue au mal-être pour plus de la moitié des actifs en emploi.
Enquête sur les conditions de travail exploitée par l’économiste Thomas Coutrot, 2016.
L’enquête Eurofound dévoile une situation très préoccupante concernant les conditions de travail en France. Passée en 2021, cette enquête a été réalisée auprès de plus de 70 000 Européens de 36 pays. Elle fait état de ce constat alarmant en s’appuyant sur des comparaisons européennes.
Le mal-être en entreprise s’exprime sur la santé
Les résultats de l’enquête désignent une proportion importante de la main-d’œuvre européenne concernée par des problèmes de santé.
Près d’un quart des travailleurs en Europe sont exposés au risque de dépression.
Enquête Eurofound, 2021
57 % des travailleurs indiquent avoir des douleurs aux membres supérieurs, 54% des maux de dos, 51 % de maux de tête et 30 % de l’anxiété.
23 % des personnes interrogées témoignent souffrir d’épuisement physique, 20% être affectées par des maladies chroniques.
13% des Européens interrogés déclarent enfin combiner épuisement physique et émotionnel.
A l’aide de ces chiffres, on peut constater à quel point la question du bien-être au travail est préoccupante.
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